The gleaner of ideal
Hillel Winograd is a photographer. The man is marginal. He stands at the edge of the world, in perpetual search for balance. He never stood in the evidence of speech. It is silently and quietly that he considers reality. He waits for his turn, surrounded by a grace that emanates from him. He gleans the precious moment, the slightest detail where the splendor of life shines through. He says, “Making a photo is like catching the ideal.” He holds to life, and he sticks to it. Shooting is an essential link to others, a necessity to stay upright, alive, alert. And it is still standing that he tames the world by photographing it, in an ultimate attempt to put away the change of scenery. Hillel Winograd is not a predator, he does not set traps, on the contrary, he is a gleaner of images, a collector of signs, a collector of moments. He is an indefatigable seeker of infinity. He travels the streets of Paris, he picks the real, which wants to be seared. He aspires to another reality that he applies to drawing. In the accumulation of images, a plot is formed, the photographer, the man seeks his truth.
Le glaneur d’idéal
Hillel Winograd est photographe. L’homme est marginal. Il se tient au bord du monde, en perpétuelle recherche d’équilibre. Il ne s’est jamais tenu dans l’évidence de la parole. C’est silencieusement et intranquillement qu’il envisage la réalité. Il attend son tour, environné d’une grâce qui émane de lui. Il glane l’instant précieux, le moindre détail où transparaît la splendeur de la vie. Il dit:”Faire une photo c’est comme attraper l’idéal.”. Il tient à la vie, et il s’y tient. La prise de vue est un lien essentiel aux autres, une nécessité pour rester debout, vivant, alerte. Et c’est debout encore qu’il apprivoise le monde en le photographiant, dans une ultime tentative de mettre à distance le dépaysement.
Hillel Winograd n’est pas un prédateur, il ne tend pas de pièges, au contraire c’est un glaneur d’images, un ramasseur de signes, un collecteur d’instants. C’est un chercheur infatigable d’infini. Il sillonne les rues de Paris, il y cueille le réel, ce qui veut bien se laisser saisir. Il aspire à une autre réalité qu’il s’applique à dessiner. Dans l’accumulation d’images, une intrigue se noue, le photographe, l’homme cherche sa vérité.
Fabienne Simon